8) L'histoire de la transmission de la Bible. De sa rédaction à nos jours.

Publié le par La Lettre d'Amour du Père

Les tentatives d'ôter à la Bible sa crédibilité sont presque aussi anciennes que la Bible elle-même. Depuis des siècles, des hommes essaient de la détruire et de la brûler.
Des rois et des empereurs s'y sont employés avec un zèle fanatique. En 303 apr. J.-C., l'empereur romain Dioclétien publia un édit pour détruire tous les chrétiens et leur Livre saint.
Mais vingt-deux ans plus tard, le même livre, la Bible, fut érigé en autorité infaillible par l'empereur Constantin, et il en fit confectionner à ses frais cinquante nouvelles copies.
Quelques discours funèbres ont été prononcés sur la Bible, comme le fit le rationaliste Voltaire.
La Parole de Vérité n'a pas été exterminée ! Ses anciens détracteurs sont morts, les critiques confondus, mais la Bible demeure solide comme un roc.
Si l'on peut parler du miracle de sa transmission, il y a, face aux persécutions, le miracle tout aussi grand de sa conservation.
La Bible est le livre le plus combattu au monde, et pourtant le plus répandu et le plus aimé, malgré toute l'hostilité et les actions destructrices, qui se sont poursuivies jusqu'à aujourd'hui dans certains pays.
Jésus a dit:
« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Luc 21, 33).
Ainsi passent empires et tyrans, athées et contradicteurs, mais le Livre demeure.
Les violentes attaques contre la Bible confirment les paroles de l'apôtre Paul :
« Car il y aura un temps où ils ne supporteront pas le sain enseignement ; mais, ayant des oreilles qui leur démangent, ils s'amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables* »(2 Timothée 4, 3,4).

*Mythes, histoires inventées, ne correspondant pas à la réalité.

 

 

Présentons en terminant un récit biblique qui illustre la puissance de la Parole de Dieu pour convaincre l'homme de son état moral et lui faire accepter la divine ressource pour y porter remède.
La scène se passe au début du christianisme. Beaucoup avaient été témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Ils annonçaient la rédemption en Celui qui avait été crucifié peu de temps auparavant à Jérusalem et la bonne nouvelle du salut par la foi. Leur champ de mission se limitait encore au territoire qu'on appelle aujourd'hui la Palestine, avant de s'étendre à tout l'empire romain.
Parmi eux, Philippe annonçait l'évangile avec une grande puissance. Mais citons le texte biblique du récit de sa rencontre avec un dignitaire d'un pays voisin.

« Et un ange du Seigneur parla à Philippe, disant : Lève-toi, et va vers le midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, lequel est désert. Et lui, se levant, s'en alla. Et voici, un Éthiopien, eunuque, homme puissant à la cour de Candace, reine des Éthiopiens, intendant de tous ses trésors, et qui était venu pour adorer à Jérusalem, s'en retournait ; et il était assis dans son char et lisait le prophète Ésaïe. Et l'Esprit dit à Philippe : Approche-toi et joins-toi à ce char. Et Philippe étant accouru, l'entendit qui lisait le prophète Ésaïe ; et il dit: Mais comprends-tu ce que tu lis ? Et il dit : Comment donc le pourrais-je, si quelqu'un ne me conduit ? Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir avec lui. Or le passage de l'écriture qu'il lisait était celui-ci : "Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre point sa bouche ; dans son humiliation, son jugement a été ôté ; et qui racontera sa génération ? car sa vie est ôtée de la terre" (citation d'Ésaïe 53, 7,8). Et l'eunuque, répondant, dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus. Et comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à une eau, et l'eunuque dit : Voici de l'eau, qu'est-ce qui m'empêche d'être baptisé ? Et il donna l'ordre qu'on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l'eau, et Philippe et l'eunuque ; et Philippe le baptisa. Et quand ils furent remontés hors de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus, car il continua son chemin tout joyeux » (Actes des Apôtres 8, 26-39).

Cette scène ne peut nous laisser indifférents. L'intendant éthiopien (aujourd'hui, un ministre), était venu à Jérusalem, centre religieux de grande renommée pour les peuples de l'Orient antique.
Sur le chemin du retour, il lisait un des textes sacrés de la religion juive, dans un rouleau qui peut-être ressemblait à ceux qu'on allait retrouver des siècles plus tard dans une des grottes de Qumrân. C'était précisément le texte que des érudits allaient identifier plus tard comme étant une partie du prophète Ésaïe.
Mais avait-il une idée de la portée du texte qu'il avait entre ses mains, de l'identité de la Personne dont il parlait ? S'il était venu à Jérusalem pour rechercher le Dieu d'Abraham, le Dieu de la Bible, se doutait-il que Dieu lui-même le cherchait ?
En parlant à Philippe, il avait préparé cette rencontre décisive dans le désert. Si l'intendant ne comprenait pas ce qu'il lisait, il avait envoyé un de ses serviteurs pour lui expliquer ces versets d'Ésaïe, et lui parler de celui dont le prophète avait annoncé la venue sur la terre et le sacrifice, sept à huit siècles auparavant.
Ainsi, l'Éthiopien était venu à Jérusalem dans le but d'accomplir un acte de dévotion au Dieu de la Bible, et, par le moyen du prophète Ésaïe et de l'évangéliste Philippe, voilà que ce même Dieu lui parlait de son Fils que, dans son amour, il a donné au monde comme Sauveur.
La question qu'avait posée Philippe à l'Éthiopien peut être posée à chacun de nous et en particulier à vous qui lisez ces lignes : Comprenez-vous ce que vous lisez ?
Après tout ce que vous avez lu dans cette brochure, le problème du ministre des finances est peut-être aussi le vôtre, un problème resté sans solution jusqu'à aujourd'hui.
Si vous avez déjà commencé à lire la Bible, peut-être est-elle restée pour vous, malgré tous vos efforts pour la comprendre, un livre hermétique ?
À ce propos la Bible dit :
« Or l'homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, car elles lui sont folie; et il ne peut les connaître, parce qu'elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2, 14).
C'est pourquoi l'homme, malgré ses talents et ses capacités, n'est pas, par nature, habilité à juger la Parole de Dieu. Bien au contraire, c'est la Parole de Dieu qui porte une appréciation sur l'homme !
Citons à nouveau ce passage de la Parole :
« Car la Parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants,... et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n'y a aucune créature qui soit cachée devant elle, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébreux 4, 12-13).
Seul celui qui ouvre la Bible avec une attitude honnête de recherche trouvera la réponse à ses besoins spirituels et y rencontrera Celui qu'elle révèle : Dieu.

Publié dans LA BIBLE

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